Prescrire une cure thermale est une décision médicale réfléchie qui prend en compte le profil du patient sous de nombreux critères. La médecine thermale est majoritairement choisie en cas de maladies chroniques, autant en complément d’un traitement médicamenteux que pour en offrir une alternative aux personnes fragilisées. Véritable moment d’éducation thérapeutique, la cure possède de multiples avantages pour traiter les affections.
Dans quels cas prescrire une cure thermale ?
Le traitement thermal est particulièrement indiqué pour soigner les maladies chroniques, c’est à dire les affections de longue durée (6 mois et plus). Afin d’encadrer la prise en charge des cures thermales conventionnées, la Sécurité Sociale a dressé une liste de 12 orientations thérapeutiques devant regrouper tous les types de pathologies en cause :
- Appareil digestif et maladies métaboliques (ad)
- Affections des muqueuses bucco-linguales (amb)
- Appareil urinaire et maladies métaboliques (au)
- Dermatologie (der)
- Gynécologie (gyn)
- Maladies cardio- artérielles (mca)
- Neurologie (neu)
- Phlébologie (phl)
- Affections psychosomatiques (psy)
- Rhumatologie (rh)
- Troubles du développement de l’enfant (tde)
- Voies respiratoires (vr)
La prescription d’une cure, simple ou double orientation, se fait donc en fonction de cette liste et des troubles qui y sont associés.
Au delà de la nature même de la pathologie, la cure thermale peut être prescrite pour les patients désireux de faire une pause dans leur traitement médicamenteux ou pour ceux qui ne le supportent pas, voire même qui le refusent.
En effet, le traitement chimique peut fragiliser les personnes. La cure thermale apparait alors comme une alternative thérapeutique naturelle, plus douce et globale qui permettra de soigner les personnes sur la durée et sans provoquer d’effets secondaires.
Les avantages de la cure thermale sur le long terme
Si le thermalisme a su prouver son efficacité complémentaire face aux maladies chroniques, elle offre aussi un large intérêt en termes de prévention santé, d’éducation thérapeutique et d’accompagnement du vieillissement.
Les curistes profitent des bienfaits des soins thermaux mais apprennent également à comprendre et à mieux vivre avec leur maladie durant la cure, et bien après. Ils entreprennent un travail de fond pour changer leur hygiène de vie qui se présente parfois comme une des sources de leurs maux. Le suivi médical et la présence bienveillante du personnel de cure et des autres curistes sont aussi d’une aide précieuse pour avancer dans la bonne voie.